Le 11 mars 2011 un tremblement de terre très important s’est produit au large de la côte du Japon. À 15h41 le tsunami résultant du tremblement de terre a atteint la centrale de Fukushima. Trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima étaient en service quand le séisme a frappé et l’arrêt de sécurité a fonctionné pour ces trois réacteurs. Mais la hauteur de la vague du tsunami mesurait au moins 14 mètres de haut, alors que la centrale a été bâtie de façon à résister à un tsunami d’environ 6 mètres de haut. Ainsi, aux coupures d’électricité provoquées par le tremblement de terre s’est ajoutée la panne des générateurs de secours. Dans les réacteurs se trouvaient des noyaux radioactifs en deux endroits : a) Au cœur du réacteur dans les barres fissiles qui produisaient l’énergie en temps de fonctionnement normal. b) Dans les piscines d’entreposage contenant les barres qui avaient déjà servi, mais dont la radioactivité était encore trop grande pour les stocker ailleurs. Comme la radioactivité produit beaucoup de chaleur et comme le refroidissement par l’eau ne fonctionnait plus, il y avait une surchauffe suivie d’une fusion partielle du matériel radioactif. Au contact de l’eau, le fer chaud produit de l’hydrogène : $2Fe$ $ + $ $3H_2O$ $\longrightarrow$ $3H_2$ $ +$ $ Fe_2O_3$ Un mélange d’hydrogène et d’oxygène explose en présence de catalyseurs : $2H_2$ $+$ $O_2$ $\longrightarrow$ $2H_2O$ Des isotopes radioactifs ont été projetés dans l’air suite à ces explosions et ont élé mélangés à l’eau de mer dont les Japonais devaient se servir pour refroidir coûte que coûte les réacteurs.
Des valeurs fantaisistes circulaient dans la presse à sensations. Voici des valeurs qui paraissent assurées :